Joyeux anniversaire Mlle Lorrain !
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Fêter son demi-siècle en haut de la plus haute tour de Sydney, Centre Point Tower, ça fait quelque chose ! John et son épouse, les hôtes de notre directrice ont eu l’idée d’inviter Mlle Lorrain, les professeurs françaises, et Mrs. Vicky Comerford, directrice de Stella Maris, à un buffet très original pour le moins. Appelée aussi Sydney Tower, ou Sydney Tower Eye, elle date de 1981 et est haute de 309 m. Panorama époustouflant. La tourelle abrite un château d’eau (160 000 l de capacité) qui fait office de stabilisateur en cas de vent, un café, un restaurant, et un buffet – chacun à un étage différent. Le fût de la tour est sensé résister à des séismes importants et à des vents très forts qui, statistiquement soufflent tous les… 500 ans. Elle est stabilisée par 56 câbles qui pèsent chacun 7 tonnes et qui, mis bout à bout, relieraient Sydney à la Nouvelle-Zélande.
Au buffet, nous avons tout essayé : les saucisses de crocodile blanchâtres (très / trop épicées), celles d’émeu (sèches, marron-rouge, fades…), puis la daube de kangourou, très forte comme le gibier, mais savoureuse avec un peu de horseraddish. Puis Mme Azéma et Mme Gaudin se sont transformées en Les Experts en Desserts : parmi les 7 ou 8 portions de délices, des saveurs surprenantes ont fait rechercher à ces dames leur nom. Seul problème : la couleur n’a pas aidé. En effet, un genre de crème brûlée avait goût à verveine, puis cardamone, avec une touche de bergamote. Le blanc sec australien de 2013 (un sémillon sauvignon) avait des pointes citronnées très agréables. Et Mlle Lorrain de rajouter : « mais il ne dure pas en bouche ». Très juste.
Et pour le clin d’œil à Mme Carrade, collègue enseignant l’anglais : Mlle Lorrain goûta le dessert australien par excellence : la pavlova, d’après Ana Pavlova, ballerine russe qui, lors de sa tournée ici, fut très appréciée à tel point qu’ils en créèrent une pâtisserie originale : une meringue blanche surmontée d’une tranche de kiwi et de fruits de la passion (tout en forme de danseuse étoile).
Les détails à remarquer sur les photos ci-jointes : le monument ANZAC avec sa tombe du soldat inconnu, la majestueuse baie, la cathédrale Ste Marie, les gratte-ciels toujours plus hauts, l’assiette avec les mini-saucisses, et la photo souvenir (pour afficher, ou en format porte-clé, offert avec le lot).
Lors de cette belle soirée, nous avons appris que la sainte patronne du pays était Marie, sainte patronne des marins aussi, et que l’école Stella Maris portait un nom voulant dire « étoile de Marie ». Un deuxième point important : chaque année à Stella Maris est placée sous une des grandes valeurs bénédictines, cette année c’est l’hospitalité… De quoi inspirer le discours que Mme Gaudin devait écrire à son retour vers 22 H (cf. article du lendemain).