Taronga Zoo
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Pour cette dernière journée de visite en groupe, Mme Azéma avait préparé le trajet depuis Manly Wharf. A l’aller, on trouva facilement mais au retour, le 1° bus ayant du retard nous fit râter le 2° à Spit Junction… heureusement que nous sommes un très petit groupe finalement car les déplacements urbains seraient encore plus compliqués sinon.
En arrivant au zoo Mme Gaudin lança un défit à Tchi-tchi-lia (comme disent ses copines), chaussée de ses plus beaux souliers roses : prenez le plan du zoo et imaginez un parcours de 2 H 30 avec retour à l’entrée à 14 H 30. Sa mère d’accueil, une Française l’attendait pour partir en superbe week-end dans le sud. Avec l’aide de ses bonnes amies, elle nous mena voir un petit ornithorynque faisant une danse continue presqu’enivrante en cercles rapides, un éléphant joueur (au ballon, transportant un rondin, un bidon d’eau…), de belles girafes se câlinant mais surtout encadrées par un fond magnifique : la Tour de Sydney à gauche, et le Harbour Bridge à droite. Les kangourous étaient un peu endormis, mais les oiseaux australiens très chanteurs.
Le zoo, qui ouvrit en octobre 1916, en plein conflit mondial, tient son nom d’un mot aborigène voulant dire « beautiful view ». Et c’est rien de le dire ! Voyez les photos.
Puis se fut le moment d’une séance photo privilégiée avec un koala endormi : Darwin, 7 ans d’âge (espérance de vie 14 ans), un « breeding male » - il dort 20h par jour, cherche de la nourriture pour son petit puis se rendort. La durée de gestation est de 35 jours seulement, mais une fois sorti (pas plus gros qu’un ongle de pouce), le bébé koala passe 6 mois dans la poche de sa maman.
Mme Azéma a été très intéressée par l’action du très célèbre (et charmant !) Simon Baker, vous savez ce grand blond aux cheveux bouclés qui tient le premier rôle dans la série Mentalist. Simon, pour les intimes, profite de son statut de célébrité australienne pour parrainer une action pour la sauvegarde du diable de Tasmanie. La vidéo fascina Mme Azéma.
Après le pique-nique, les élèves eurent quartier libre pour explorer les autres parties du zoo. Ils eurent l’idée de monter dans les « cable cars » (téléphérique pour le safari africain). Mais impossible sans ticket, et le seul ticket de groupe que nous avions était dans la poche de Mme Azéma… impossible pour ces braves donc de se prendre pour des oiseaux ! « But we are on a school exchange with Stella Maris, we are from St Joseph’s School in Gaillac, in France…” (avaient-ils appris de Mme Gaudin qui entame fréquemment la conversation avec les passants, les guides des musées… et n’oublie jamais de préciser qui nous sommes et d’où nous venons). Et ça a marché !
Derniers instants pour cette ultime visite : séance photos devant le zoo – regardez, leurs poses sont pour le moins originales.
Les anecdotes et les petites frayeurs
Rémy Calmels que les parents d’accueil avaient emmené en vacances dans des paradis qu’il nous contera, aurait aimé marché sur les pas de M. Courrèges, son professeur de SVT. D’ailleurs, comme lui, il s’intéresse à de multiples domaines. L’autre jour, alors que sa corres voulait le prendre à la plage, il préféra regarder un débat parlementaire avec les parents.
L’autre nouvelle fut que, un des nos garçons (dont on cachera le nom), invité à la Sydney Tower pour fêter l’anniversaire du frère de sa corres a décliné l’invitation pour aller faire du shopping accompagné d’une charmante fille, Emmilou, la corres de Cécile… quand il présenta ses jolies pâtisseries colorées, nous lui avions dit en plaisantant que c’était un homme à marier ! On n’en était pas loin.
L’autre nouvelle de la journée fut celle d’un petit accident d’Ibtissam. Alors qu’elle faisait son jogging en côte sur le lagon de Dee Why Lee , écouteurs sur les oreilles, un parapentiste la heurta, avant de partir rapidement sans daigner s’excuser ! un groupe d’étudiants est venu lui porter assistance, elle rentra sans problème avec un gros coup de frayeur. Nul besoin de préciser que nous avons eu une belle frayeur et l’avons bien examinée. Plus de peur que de mal, un bleu apparaîtra peut-être dans quelques jours, mais pas plus. Quelle mésaventure !