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Commémoration de l’Armistice de 1918

Dimanche 11 novembre 2025, nos élèves ainsi que des personnels de St Joseph se sont rendus sur la Place de la Libération à Gaillac pour la commémoration de l’armistice 1918.

Nos collégiens ont pu déposer une gerbe au pied du monument aux morts.

Et deux de nos lycéens de 1ère HLP ont lu des textes écrits par leurs soins.

 

Texte écrit et lu par Louis :

Mesdames, Messieurs,
Aujourd’hui, je ne viens pas vous faire un cours d’histoire. Je ne suis pas professeur, je ne suis pas soldat, je suis juste un adolescent de 16 ans qui a appris, en lisant, en écoutant, et en réfléchissant, à quel point la guerre est une horreur. Et si j’en parle aujourd’hui, c’est parce que je crois qu’il est urgent qu’on n’oublie pas. Qu’on n’oublie jamais ce que l’humanité a vécu entre 1914 et 1918.

La Première Guerre mondiale, on l’appelle aussi “la Grande Guerre”. Grande… Comme si ça avait quelque chose de glorieux. Pourtant, il n’y a rien de grand dans des tranchées pleines de boue, de sang et de corps mutilés. Rien de noble dans les cris des hommes qu’on appelle “poilus”, parce qu’ils étaient couverts de terre et de souffrance. Ils n’avaient pas demandé à mourir. Ils n’avaient pas choisi d’être là. Et pourtant, ils sont morts, par millions, pour des intérêts qui les dépassaient.

Imaginez un instant que ce soit votre frère, votre père, ou vous-même, qu’on envoie, à 18 ans, fusil à la main, affronter des gens qu’on ne connaît pas, qu’on ne hait même pas, mais qu’on doit tuer parce que “c’est la guerre”. À quoi ça rime ? On nous dit que c’était pour la patrie. Mais est-ce que la patrie, c’est une idée plus importante que la vie ? Est-ce qu’un drapeau vaut plus que le sourire d’un enfant qui attend son père au retour ?

Je ne veux pas qu’on oublie la guerre de 14-18. Pas seulement pour les manuels scolaires, mais parce que c’est notre devoir de mémoire. Parce que ceux qui oublient recommencent. Et même si les armes ont changé, même si les ennemis sont différents, la douleur, elle, reste la même.

Ce qui me frappe le plus, c’est que malgré l’horreur de cette guerre, malgré les millions de morts, le monde a continué. Comme si tout cela n’avait été qu’un passage. Mais non. C’était une fracture. Une cicatrice dans notre humanité. Une blessure qu’on a laissée saigner.

Je parle aujourd’hui non pas pour faire un discours politique, mais pour faire appel à notre conscience. La guerre ne résout rien. Elle détruit. Elle brise. Elle rend les hommes fous, elle rend les mères veuves, et les enfants orphelins. Elle vole les lendemains.

Alors souvenons-nous. Pas seulement en silence, devant un monument aux morts. Mais en parlant, en partageant, en refusant de glorifier la violence. En osant dire que la paix est un combat plus dur, mais tellement plus digne.

Merci.

Louis

 

Texte écrit par Alissa et lu par Cléa : 

Mesdames, Messieurs

Nous sommes ici pour honorer la mémoire de celles et ceux qui ont perdu la vie lors de la 1er Guerre Mondiale.

Et je voudrais aussi en profiter pour penser à celles et ceux qui perdent la vie chaque jour dans des guerres absurdes.

Nous savons tous maintenant que la guerre ne résout rien. La Guerre ne fait qu’engendrer encore plus de souffrance et de haine.

Elle anéantie. Elle sépare. Elle arrache. Elle vole des jeunesses, elle efface des cultures, elle détruit des vies.

La guerre n’apporte que détresse et douleurs à ceux qui la vivent.

Je me demande alors ce que vaut cette citation  :« si tu veux la paix, prépare la guerre».

Non, cette pensée est erronée, car la paix ne peut résulter d’aucune sorte de haine. Si tu veux la paix, prépare la paix.

Car celle-ci ne surviendra pas sans rien faire. Elle se construit. Chaque jour. Dans nos choix, dans nos mots, dans nos actes.

Alors, en cette journée de mémoire, pensons à celles et ceux qui sont tombés, oui,
Mais engageons-nous aussi à ne plus perpétuer les erreurs passées,

pour que plus aucun enfant, plus aucun parent, plus aucun soldat ne souffre.

Car la paix n’est pas un luxe,  elle n’est pas une utopie, elle est une responsabilité.

Merci

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